Argent : L'Argent pour toi seul

Publié le par Bernard Offenstein

Lettre à Cémara

Que nous prédisent les spécialistes de la gouvernance ? Que l’argent va couler à flot, que la demeure de la félicité s’échappe vers le haut pour s’élever comme la marée qui monte.
Ceux qui gesticulent et hurlent le plus sont les socialistes qui veulent coûte que coûte que ce fichu pouvoir d’achat grimpe enfin sur les plus hautes cimes.

Le pouvoir d’achat doit grimper, c’est une obligation ! C’est un ordre !
Alors, le pauvre président qui n’a que sa voiture de fonction à abandonner pour que le mendiant se saoule la gueule de 2 pintes de plus, voit arriver l’instant où n’en pouvant plus, il sera obligé de vendre son soulier de satin pour aller comme tout le monde aux bains publics soigner les cheveux que l’on lui aura fait perdre.
Comment se fait-il que pareille stupidité ait pris le chemin du raisonnement des imbéciles de la gauche autrefois caviar ?
Eh bien tout simplement parce que le caviar voit son cours monter et que la gauche ironise en voyant ceux de la droite encore pouvoir s’offrir un peu de cette faveur.
Mais qu’en est-il de la réalité ?
Il se pourrait bien que du caviar, maintenant, on en voit revenir, car les festins de roi jamais n’ont disparu, ni chez les apparatchiks ni chez les montreurs de la joie des cons de la réalité du fric qui drague : et le riz, et le pétrole, et la farine des pauvres.
Mais c’est la gauche qui dérouille, car elle est le chef de l’anarchie.
Pourquoi cette vie qui monte ne peut que monter, et que le pouvoir de la posséder ne fait que descendre ?
Pourquoi aucun spécialiste n’a le courage de prendre les chiffres par le bon bout ?
Si le réveil de la prospérité se lève, il faut également que la production suive. Or si la production augmente un peu, et parfois se stocke, l’appétit de la puissance d’achat augmente dans des proportions bien plus alarmantes. Souvenez –vous de ce que devait endurer la ménagère pour laver son linge et de ce qu’elle fait aujourd’hui pour torcher son bébé ?
Et nous voudrions ainsi que de miracle en miracle, le pouvoir sur la matière se décuple, tout en transpirant de moins en moins de façon inversement proportionnelle.
Nous voudrions assurément que l’on finisse par rester couchés pour voir défiler dans sa chambre tous les modèles de voitures les plus sophistiquées avec la conductrice qui va avec.
Mais le lapin a bien couru, il faut maintenant qu’il recommence à chasser, que le renard aussi a bien rigolé, il doit maintenant chercher ses poules, que le dromadaire même a bien allongé le pas, et qu’il faut qu’il rejoigne maintenant son oasis.
Le temps est passé de courir et de siffler en chantant tout l’été, la cigale va crever, et les autres vont se mettre au travail, non par plaisir, mais par un coup de pied au cul.
Le pouvoir d’achat, c’était un chèque en blanc, il faut maintenant prélever aussi la carotte de la terre, et épousseter les carreaux du Shah.
Car l’ordre du socialiste, c’est de la merde, et l’ordre de Dieu va le répandre comme fumier pour nourrir les terres de ses enfants.
(Entendons-nous bien Cémara, je parle du socialiste qui pue la toile d’araignée, comme d’une image d’Epinal !)
BO

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